La polyvalence, une qualité à cultiver chez un rédacteur web

Aucune limite n’existerait dans l’acquisition de connaissances et la maîtrise parfaite des processus liés à toute activité. C’est ce que laisse entendre la polyvalence à tort, sauf dans le domaine du numérique, et le rédacteur web y excelle.

Souvent, il est erroné de croire qu’une personne peut être performante en tout. Le rédacteur polyvalent peut avoir un niveau modeste de connaissance dans différents domaines.

Il n’est pas possible d’être compétent dans plusieurs domaines, simultanément, surtout s’ils nécessitent de mobiliser des registres de connaissance et d’aptitude très différents les uns des autres.

Selon un expert en gestion des ressources humaines, il faut reconnaître que les meilleurs musiciens sont des spécialistes d’un seul instrument. Le chirurgien inspire évidemment plus confiance quand il a une spécialité, plutôt que d’affirmer qu’il opère à la fois le cerveau, l’abdomen et le cœur.

Cependant, il n’est pas nécessaire de suivre un tutoriel écrit pour réaliser une opération chirurgicale à cœur ouvert. C’est ainsi que le numérique change la donne. Il contribue à standardiser la connaissance, à mettre le savoir à disposition de tous les internautes de manière ludique et didactique.

Comme dans le cas d’un médecin généraliste qui, comme son nom l’indique, est en mesure de reconnaître et de soigner la grande majorité des pathologies, le chargé de contenu polyvalent peut être habile dans la rédaction de divers thèmes et sujets.

Tel un rédacteur spécialisé, il est capable de produire des articles pertinents et travaillés. Il est tout à fait en mesure de développer la crédibilité et d’améliorer la notoriété du client. Son travail apporte une réelle valeur ajoutée et renforce l’image d’expert auprès des lecteurs, ce qui permet de gagner leur confiance.

Quel est le critère de recrutement incontournable dans une société de rédaction ?

Il est quasiment impossible de trouver une personne qui est experte à la fois en marketing digital, en gestion des ressources humaines et en développement web.

Dans les agences de rédaction web, les recruteurs recherchent plutôt un candidat qui dispose d’une bonne culture générale et d’une excellente capacité d’analyse et d’adaptation, en plus d’expériences probantes dans le domaine, ainsi que de qualités humaines. Ils valorisent davantage l’expérience et l’aptitude à réaliser des activités complexes et exigeantes. Mais la polyvalence reste un atout considérable pour être recruté. Le rédacteur se distinguera des autres postulants s’il répond aux critères suivants :

    • Avoir déjà assuré le traitement de divers projets de rédaction ;
    • Disposer d’une bonne connaissance en référencement naturel ;
    • Maîtriser les bases du langage HTML ;
    • Avoir déjà occupé un poste d’intégrateur web ;
    • Savoir écrire parfaitement dans deux ou plusieurs langues ;
    • Être particulièrement bon sur des sujets ou des thèmes particuliers.

Aussi, il est fortement recommandé de mettre en évidence dans sa candidature cet élément susceptible d’accrocher le recruteur qu’est la polyvalence. De nos jours, cette demande des employeurs s’inscrit surtout dans le cadre d’une notion de flexibilité et d’optimisation des ressources.

Par ailleurs, même si la polyvalence apporte une réponse au besoin de flexibilité qui est largement évoqué dans les entreprises, elle comporte des limites considérables, dont la plus importante est la dilution des compétences mobilisées.

Même si cela ne s’applique pas tout à fait à la rédaction web, il convient de savoir qu’outre la polyvalence, l’assouplissement des horaires de travail, la sous-traitance et l’externalisation permettent d’optimiser la flexibilité.

Un excellent levier de flexibilité réside également dans :

    • La formation continue des rédacteurs ;
    • L’autonomie dans le travail ;
    • L’innovation participative.

Qu’en est-il exactement de la polyvalence ?

Une personne polyvalente, un peu comme le généraliste, occupe plusieurs fonctions ou intervient dans différents domaines. Par exemple, le musicien qui joue de nombreux instruments peut être qualifié de musicien polyvalent. De même, le sportif possède cette qualité s’il pratique plusieurs sports. Il en est de même de l’ouvrier qui est en mesure de faire à la fois de la maçonnerie, de la tapisserie ou encore de la plomberie.

À noter : le polyvalent touche donc un peu à tout, contrairement au spécialiste qui possède des connaissances pointues dans un domaine restreint.

Rédacteur spécialisé ou polyvalent ?

L’idée selon laquelle le polyvalent n’aurait pas une connaissance approfondie de son sujet et qu’il serait impossible d’avoir plusieurs spécialités n’est pas totalement fausse.

Il est connu comme étant en mesure d’intervenir dans divers domaines, mais à un niveau sommaire. Toutefois, dans le domaine de la rédaction web, une personne peut être spécialisée dans le droit par exemple, tout en étant parfaitement à l’aise sur d’autres thèmes tels que le voyage ou la cuisine.

En revanche, les spécialistes maîtrisent un domaine bien précis. Le cardiologue ou l’expert-comptable pourraient être des analogies concrètes. Dans un grand hôtel-restaurant, chaque employé est affecté à une mission spécifique. En effet, le pâtissier ne se chargera pas de dresser les tables, par exemple. Mais cette règle ne s’applique pas forcément aux rédacteurs spécialisés, surtout s’ils exercent leur activité au sein d’une agence de rédaction web.

Leur métier leur exige d’être hautement qualifiés dans différents thèmes à la fois. Il n’est pas rare de croiser des personnes qui s’y connaissent en même temps en bourse, marketing et décoration d’intérieur.

Pourquoi et comment devenir un rédacteur polyvalent ?

Exceller dans un domaine particulier, que ce soit le sport, la science ou dans les différentes fonctions de l’entreprise nécessite du temps. Dans le milieu de la rédaction web, il en faut encore plus pour devenir un rédacteur polyvalent capable d’écrire sur un grand nombre de sujets, et ce, sans commettre de maladresse.

Pour mettre en œuvre un processus progressif d’acquisition de connaissances, il faut se donner le temps d’apprendre. C’est la principale raison pour laquelle l’équipe de Rédacteur-Solution consacre plusieurs heures par mois pour :

    • Visionner ensemble des documentaires ;
    • Échanger sur les évolutions du métier de rédacteur web ;
    • Se partager des connaissances ;
    • Lire des livres abordant des sujets spécifiques, choisis tour à tour.

L’objectif est d’acquérir d’excellentes bases dans plusieurs domaines pour avoir un meilleur socle de compréhension. En même temps, cela permet d’assouvir la curiosité et pousse à s’intéresser à différents thèmes, ce qui n’empêche pas non plus de concentrer plus d’efforts sur un sujet particulier.

Nous avons conscience que toute compétence qui n’est pas régulièrement mise en pratique finit par se perdre. Dans certains domaines de connaissances pointus, les mises à jour doivent être fréquentes également.

Nous avons également compris que la polyvalence est bénéfique si elle est accompagnée et non contrainte. Elle doit être valorisée aussi bien financièrement qu’humainement et non être considérée comme une variable d’ajustement à l’organisation du travail, sans reconnaissance de l’effort d’adaptation du chargé de contenu.

Attention toutefois, tout excès nuit. Trop de polyvalence peut mener au burn-out ou épuisement professionnel. Bien souvent, la notion entraîne un flou dans la définition des fonctions des collaborateurs. En cas de mauvaise gérance, cela risque vite de devenir déstabilisant et d’être source de dommage pour leur estime de soi, puis d’entraîner une perte d’intérêt et de motivation.

Pour éviter le burn-out, il faut s’assurer d’adopter une polyvalence saine. Il est essentiel de ne pas solliciter le collaborateur à accomplir une mission qui n’a aucun rapport avec son poste. À titre d’exemples, le rédacteur web n’a pas à s’occuper de la gestion d’une page Facebook, de l’animation d’un forum, de la modération de commentaires d’un blog ou de la saisie de données. Cela risque de le rendre déqualifié et surchargé de travail, voire d’entraîner une dégradation du service.

Selon Albert Einstein, le but de l’éducation est de viser à parfaire l’intelligence et l’esprit critique. Avec un excès de spécialisation, un individu est moins capable de raisonner. D’ailleurs, avant de se spécialiser, il est avant tout indispensable de se former de manière générale.