Le slow content : pourquoi et comment utiliser cette pratique de marketing de contenu ?

Le monde moderne, tel qu’on le connaît, avance à un rythme fou. Pour avoir plus vite une bonne visibilité en ligne, beaucoup d’entreprises augmentent leur fréquence de publication de contenus numérique. Mais, le résultat n’est pas toujours au rendez-vous. Face à cette situation, les marketeurs se tournent de plus en plus vers le slow content.

Rappel : de quoi s’agit-il ?

C’est une pratique marketing dont le nom signifie littéralement « contenu lent ». Elle consiste à produire et publier du contenu authentique, plus long, mieux étayé et plus approfondi, qui sera mieux reçu par les lecteurs cibles du fait de sa grande utilité. Les publications créées selon cette approche s’inscrivent dans une véritable logique de communication visant à informer, à sensibiliser, à faire réagir ou à faire découvrir, bref, à gagner l’engagement du lecteur.

Pour y arriver, le communicant ne se contente pas d’un simple billet de 350 à 400 mots (s’il s’agit d’un article) ou d’une vidéo d’une dizaine de secondes. Le « slow content » repose sur des textes longs, qui traitent d’un sujet répondant vraiment aux attentes des lecteurs visés.

Quels sont les avantages de se mettre au slow content ?

En raison de son fonctionnement et ses principes, le slow content s’oppose aux pratiques couramment admises par les marketeurs et les communicants actuels. La stratégie possède pourtant de nombreux atouts : elle est relativement simple à mettre en œuvre et elle fait économiser de l’argent aux marques.

Bon pour le SEO

Les contenus authentiques et édifiants sont naturellement plus intéressants pour les internautes, qui accordent plus de temps et plus d’attention à leur lecture. Ces détails n’échappent pas aux moteurs de recherche, capables de détecter les contenus dignes d’apparaître dans les premières places de leurs résultats.

La longueur des articles répondant aux préceptes du slow content s’aligne également avec les exigences SEO de Google. Avec des billets longs (900 mots ou plus), la marque peut intégrer plus de mots-clés, sans tomber dans le piège de la suroptimisation.

Meilleure image de marque

Le slow content renforce l’image de marque. Séduits par la pertinence et la qualité des articles, les lecteurs accorderont du crédit au site internet de l’entreprise.

Son projet éditorial, mieux étayé et mieux argumenté, le différencie de ses concurrents, qui se contentent de reformuler ou de résumer des articles déjà publiés ailleurs. Cette originalité est toujours remarquée sur le web, aussi bien par les lecteurs que par les moteurs de recherche.

Quelle différence avec le snack content ?

Le slow content est à l’exact opposé du snack content, une pratique adoptée en masse par les entreprises avec la démocratisation d’Internet. Il convient de savoir que ces deux techniques se complètent pourtant.

Slow content

Il place la satisfaction client au-dessus de la captation de trafic et de visite. Cette démarche s’appuie sur trois piliers fondamentaux :

    • Du contenu de qualité (qui sera réellement lu contrairement aux 30 % des articles web) ;
    • Une fréquence de publication plus faible ;
    • L’authenticité des sujets traités.

À travers ces principes, le slow content permet aux entreprises de fédérer une audience qualifiée et engagée, sans être obligées d’entretenir leur visibilité au quotidien.

Snack content

Le snack content répond aux nouveaux modes de consommation de contenu popularisés par les réseaux sociaux et la mobilité. Les contenus publiés selon cette technique partagent quelques points communs. Ils sont courts (souvent des articles de moins de 300 à 400 mots) et privilégient le référencement à la qualité. Et ils traitent surtout des sujets à fort potentiel de viralité.

En raison de ses particularités, le snack content apporte vite de la visibilité aux marques. Elles peuvent à tout moment capter l’attention du public cible avec des contenus courts, divertissants et faciles à assimiler. En revanche, les articles élaborés selon cette stratégie poussent rarement à la réflexion. Les lecteurs les oublieront presque aussi vite qu’ils les ont lus.

Comment adopter la stratégie de slow content ?

En raison de sa complexité et ses enjeux, la stratégie de slow content ne s’improvise pas. Une longue et minutieuse planification se révèle nécessaire si l’entreprise veut réellement profiter des retombées positives de cette pratique.

Identifier le domaine d’expertise de la marque

« Charité ordonnée commence par soi-même », dixit le célèbre dicton. De même, une entreprise ne pourra jamais communiquer naturellement et avec aisance sur des sujets qu’elle ne maîtrise pas, même s’ils sont en lien avec son activité. Aussi, mieux vaut identifier en amont les thèmes où son expertise est avérée.

Connaître les attentes des clients

Comment répondre aux préoccupations des lecteurs autour des thèmes de prédilection de la marque ? Les réponses à cette question détermineront tout le projet éditorial d’une entreprise qui souhaite appliquer un marketing de slow content.

Recourir à une agence de rédaction web pour obtenir un contenu de qualité

La mise en œuvre d’une stratégie de slow content intervient, une fois les étapes préliminaires effectuées. Cette phase est tout aussi cruciale : la production de contenus de qualité et authentique requiert à la fois du temps, beaucoup de recherches et une grande connaissance des techniques SEO les plus efficaces.

Rares sont les entreprises qui possèdent tous ces atouts au sein de leur effectif. Le meilleur moyen de réussir sa stratégie de slow content consiste à recourir à une agence de rédaction web comme Rédacteur-Solution.

Nasolo et Yves au micro de Rédacteur-Solution

Les lots du concours

Rédacteur-Solution a organisé un concours d’écriture durant la seconde moitié de l’année 2019. Yves, un artiste dans l’âme, a accompagné notre équipe dans cette belle aventure en tant que critique littéraire.

La remise des prix s’est déroulée comme prévu un jour avant Noël. Durant l’évènement, nous avons eu le plaisir d’échanger avec les lauréats.

Ce jour-là, Nasolo, un des gagnants, s’est exprimé au micro de l’équipe :

« …On s’est bien amusé. Je suis ravi d’avoir été choisi par le jury et vraiment content de passer cette journée avec toute l’équipe de Rédacteur-Solution, d’avoir pu les connaître. J’espère qu’il y aura une collaboration entre nous.

Si à l’avenir, il y a un autre concours, je serai encore ravi d’y participer, de voir de nouvelles œuvres de nouveaux participants. Ça a été une bonne journée, très conviviale. On a pu partager de bons moments ensemble. Merci à vous, merci pour le concours et merci pour cette journée. »

Nous vous partageons également l’interview intitulée L’Inspiration qu’Yves a adressée aux participants et qui a été diffusée lors de la remise de prix.  

 « …L’agréable tâche de donner mon point de vue sur quelques-uns de vos écrits m’a été confiée. J’ai été ému, j’ai été impressionné.

J’ai pensé vous parler d’inspiration parce que je suis en train de lire des biographies. Je n’en lis pas beaucoup, mais celles-là, ce sont de véritables romans de Jean Larnac.

J’aimerais vous parler de La comtesse de Noailles, c’est-à-dire Anna de Noailles, une poétesse du 19e siècle qui a reçu des lettres d’éloge de Marcel Proust, d’André Gide et de Jean Cocteau. Elle a été aussi une amie assez proche de la grande écrivaine Colette pour qui j’éprouve beaucoup d’admiration.

Dans sa biographie, elle parle de la définition de l’inspiration par Paul Valéry pour qui la poésie est le fruit d’un immense travail où l’on respecte les règles à la lettre pour toucher le lecteur, alors qu’à l’autre extrême, dans la définition de l’inspiration par Anna de Noailles, l’inspiration, c’est la subjectivité totale ; ça nous vient de l’inconscient ; la poésie nous est apportée comme du ciel. Tout ce qu’on a à faire, c’est prendre un crayon et la transcrire.

Dans cette ligne-là, Cambridge, que je ne connais pas beaucoup, mais que l’auteur-biographe raconte qu’un matin, le poète britannique se réveille avec le souvenir d’un rêve dont le contenu est un long poème.

Il se lève et s’en va dans son bureau, puis transcrit ce poème. Il parvient à le transcrire de façon textuelle jusqu’à une quarantaine de lignes. Il est ensuite dérangé par quelqu’un qui entre et quand la personne s’en va, il n’a pas été capable de reprendre le fil.

Je trouve que la définition de l’inspiration est toute dans cette histoire. J’ai pensé vous raconter ça. Je me dis aussi que le rêve, c’est quelque chose qui m’intéresse toujours. Ça m’arrive de me réveiller avec une phrase, comme c’est arrivé à Cambridge.

Je me suis aussi aperçu que les rêves qui contiennent des phrases sont très influencés par ce qu’on a lu la journée précédente ou ces derniers jours, par nos préoccupations, si par exemple on s’est beaucoup occupé d’art…

C’est une bonne raison de lire les grandes œuvres le plus possible pour que nos rêves soient une source d’inspiration. Je m’appelle Yves. C’est une belle aventure qui m’est offerte. Continuez à écrire ! »

Projection des résultats