Rédacteur-Solution a organisé un concours d’écriture durant la seconde moitié de l’année 2019. Yves, un artiste dans l’âme, a accompagné notre équipe dans cette belle aventure en tant que critique littéraire.
La remise des prix s’est déroulée comme prévu un jour avant Noël. Durant l’évènement, nous avons eu le plaisir d’échanger avec les lauréats.
Ce jour-là, Nasolo, un des gagnants, s’est exprimé au micro de l’équipe :
« …On s’est bien amusé. Je suis ravi d’avoir été choisi par le jury et vraiment content de passer cette journée avec toute l’équipe de Rédacteur-Solution, d’avoir pu les connaître. J’espère qu’il y aura une collaboration entre nous.
Si à l’avenir, il y a un autre concours, je serai encore ravi d’y participer, de voir de nouvelles œuvres de nouveaux participants. Ça a été une bonne journée, très conviviale. On a pu partager de bons moments ensemble. Merci à vous, merci pour le concours et merci pour cette journée. »
Nous vous partageons également l’interview intitulée L’Inspiration qu’Yves a adressée aux participants et qui a été diffusée lors de la remise de prix.
« …L’agréable tâche de donner mon point de vue sur quelques-uns de vos écrits m’a été confiée. J’ai été ému, j’ai été impressionné.
J’ai pensé vous parler d’inspiration parce que je suis en train de lire des biographies. Je n’en lis pas beaucoup, mais celles-là, ce sont de véritables romans de Jean Larnac.
J’aimerais vous parler de La comtesse de Noailles, c’est-à-dire Anna de Noailles, une poétesse du 19e siècle qui a reçu des lettres d’éloge de Marcel Proust, d’André Gide et de Jean Cocteau. Elle a été aussi une amie assez proche de la grande écrivaine Colette pour qui j’éprouve beaucoup d’admiration.
Dans sa biographie, elle parle de la définition de l’inspiration par Paul Valéry pour qui la poésie est le fruit d’un immense travail où l’on respecte les règles à la lettre pour toucher le lecteur, alors qu’à l’autre extrême, dans la définition de l’inspiration par Anna de Noailles, l’inspiration, c’est la subjectivité totale ; ça nous vient de l’inconscient ; la poésie nous est apportée comme du ciel. Tout ce qu’on a à faire, c’est prendre un crayon et la transcrire.
Dans cette ligne-là, Cambridge, que je ne connais pas beaucoup, mais que l’auteur-biographe raconte qu’un matin, le poète britannique se réveille avec le souvenir d’un rêve dont le contenu est un long poème.
Il se lève et s’en va dans son bureau, puis transcrit ce poème. Il parvient à le transcrire de façon textuelle jusqu’à une quarantaine de lignes. Il est ensuite dérangé par quelqu’un qui entre et quand la personne s’en va, il n’a pas été capable de reprendre le fil.
Je trouve que la définition de l’inspiration est toute dans cette histoire. J’ai pensé vous raconter ça. Je me dis aussi que le rêve, c’est quelque chose qui m’intéresse toujours. Ça m’arrive de me réveiller avec une phrase, comme c’est arrivé à Cambridge.
Je me suis aussi aperçu que les rêves qui contiennent des phrases sont très influencés par ce qu’on a lu la journée précédente ou ces derniers jours, par nos préoccupations, si par exemple on s’est beaucoup occupé d’art…
C’est une bonne raison de lire les grandes œuvres le plus possible pour que nos rêves soient une source d’inspiration. Je m’appelle Yves. C’est une belle aventure qui m’est offerte. Continuez à écrire ! »